Elder Jean Baptiste : “Servir comme Soixante Dix est un grand honneur”

Par Marithza Peña

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Elder Jean Baptiste

Elder Paul H. Jean Baptiste se décrit comme quelqu’un confiant d’avoir toujours les réponses à ses questions. Toutefois, avoir été appelé en tant que Soixante Dix d’interrégion, l’a fait se sentir incapable, restant sans réponses pour la première fois dans sa vie.

 “Pour moi, c’est une opportunité d’aider à bénir la vie de beaucoup d’enfants de Dieu, mais cela montre aussi que mes faiblesses peuvent se transformer en forces, si je m’appuie sur le Seigneur, sans interférer avec la manière qu’Il désire agir ”, souligne le nouveau Soixante Dix.

Avant cette désignation, il assure que “chercher la réponse dans les livres, dans mon esprit ou sur Google pour savoir ce que pense le reste du monde, comme je le fais toujours, ne fonctionnera pas cette fois.

Elder Jean Baptiste, qui est originaire de Haïti s’est joint à l’Église trente et un ans auparavant, assure qu’au lieu de penser à ce que signifie cet appel et quels sont ses défis, il veut être un instrument entre les mains du Seigneur pour aider à faire avancer Son œuvre .

“Je ne me suis pas demandé ‘pourquoi moi’, mais j’ai recherché à savoir ce que je vais faire pour devenir un bon serviteur”, a exprimé Elder Jean-Baptiste qui, au moment de recevoir cette responsabilité, dit qu’il passait presque toute la nuit à prier, “en demandant au Père Céleste de transformer en forces” ses faiblesses.

Il recommande aux saints des derniers jours de ne pas oublier que l’amour que Dieu a pour eux n’a pas de limites, qu’Il peut faire parler les rochers pour atteindre un fils qu’Il veut sauver, comme indiqué dans les Écritures.

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Témoignage.

“Je n’oublie jamais l’effet que Le Livre de Mormon a eu sur moi lorsque j’étais plus jeune. J’ai eu l’impression que j’avais découvert un secret. Je me rappelle le courage que j’avais de le partager avec les autres avant même mon baptême. Il n’y avait pas de doute dans mon esprit sur le fait que ce que les missionnaires m’avaient enseigné était vrai. C’était comme si j’étais en train de me souvenir de quelque chose”, a exprimé Elder Jean Baptiste en se référant à son enfance quand il est entré en contact avec les missionnaires et qu’il se préparait pour le baptême.
Il se rappelle que son frère aîné s’est baptisé avant lui parce que sa mère ne lui avait pas donné la permission de se faire baptiser, mais à l’âge de treize ans sa mère lui a dit oui, ce qui était comme une libération pour lui.

Elder Jean Baptiste est aussi passé par des tribulations. Rappelez-vous ce moment que vous qualifiez comme “le plus sombre de votre vie”, quand les deux parents ont perdu leur emploi, mais il se souvient aussi comment les Jeunes Gens du collège des Diacres et des Instructeurs ne lui ont pas donné le temps de penser aux difficultés, mais l’ont aidé à comprendre que c’était une étape nécessaire dans sa vie. “Nous réunissions de l’argent et nous achetions des œufs, du pain et orange pour faire du jus et nous n’avions pas faim”, il ajouta.

Il assure que “nous devons avoir confiance en Dieu car Il ne nous abandonne jamais.  Nous ne devons pas laisser les circonstances définir le type de relation que nous aurons avec Dieu, parce que Jésus-Christ est mort sans poser de questions sur le type de personnes pour lesquelles Il devait souffrir la mort. Il l’a fait pour tous, sans juger personne, donc nous ne devons pas nous juger nous-mêmes, mais seulement venir à Lui et le suivre.